Comment devenir désinsectiseur-dératiseur à son compte ?

Le métier de désinsectiseur-dératiseur demeure toujours nouveau ou incompris de certaines personnes. Professionnel ou débutant, il est bien possible de créer son entreprise et de s’installer à son propre compte dans ce métier. Comment faire et que savoir dans ce cas ? Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur le métier de désinsectiseur-dératiseur.

En quoi consiste le désinsectiseur-dératiseur ?

Le désinsectiseur-dératiseur est un expert de lutte contre les nuisibles. Ce professionnel de ce domaine traite les insectes, les champignons, les punaises de lit, la souris, les rongeurs, etc. Dans ce cas, sa mission se résume en trois points essentiels. Il aide à :

  • Détecter la présence des espèces nuisibles à votre quotidien ;
  • Diagnostiquer et faire l’état des lieux des dégâts causés ;
  • Se débarrasser à l’aide de solutions et produits adéquats des insectes et rats.

En gros, le désinsectiseur-dératiseur se penche sur trois fonctions principales comme la désinfection, la désinsectisation et la dératisation (les 3D). En effet, la désinfection est le traitement des bactéries présentes dans les milieux nuisibles. La désinsectisation représente le traitement curatif des d’insectes en hygiène publique et alimentaire. Il s’agit notamment des moustiques, des punaises de lit, des cafards, des mouches, des guêpes. La dératisation, quant à elle, est le traitement curatif des rongeurs comme les rats et les souris. Vous pouvez consulter ce site pour mieux en savoir.

Quelles sont les obligations pour exercer le métier de désinsectiseur-dératiseur en France ?

Depuis 2012, les métiers 3D sont sous le contrôle de l’État. À cet effet, les entreprises doivent respecter un référentiel commun et disposer d’un agrément. Le référentiel commun comprend l’organisation, la gestion des compétences, la traçabilité, le stockage ainsi que le transport des produits phytosanitaires.

Pour avoir l’agrément, le responsable de l’entreprise ou un de ses employés doit avoir un certificat. Il s’agit d’une attestation obtenue suite à une formation adaptée ou une évaluation. Ce document offre la possibilité d’utiliser les produits phytopharmaceutiques.

De plus, certaines obligations sont primordiales à respecter. Il faut par exemple souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle. Il est interdit de rejeter les produits dans les réserves d’eaux usées. Dès lors, vous devez aussi élaborer un plan de prévention et de protection des risques. La loi PACTE de 2019 n’oblige pas forcément le suivi de stage de préparation à l’installation au niveau de la chambre des métiers et de l’artisanat. À présent, qu’en est-il des statuts juridiques ?

Les différents types de statuts juridiques

Il existe plusieurs statuts juridiques pour créer son entreprise.

  • La microentreprise : cette forme de société est simple et adaptée à toute personne qui démarre une petite activité. Dans ce régime, les biens de l’entrepreneur sont confondus à ceux de l’entreprise.
  • L’entreprise individuelle (EI) ou à responsabilité limitée (EIRL) : c’est un statut, un peu proche du précèdent, mais un peu différent surtout pour le paiement des cotisations.
  • L’EURL : c’est une société à responsabilité limitée.
  • La SASU : ce statut se rapproche de l’EURL.

Après le choix de votre statut, vous pouvez créer votre entreprise en fournissant toutes les pièces et les informations personnelles nécessaires. Grâce à internet, ce processus est simplifié.